Un an après l’invasion russe en Ukraine, le conflit s’est enlisé dans les oblast du Donbass et de Louhansk, et notamment autour de Bakhmout et Soledar. Néanmoins, le conflit a profondément dévasté certaines parties du territoire, et les besoins des personnes déplacées restent importants.
Un retour limité et des besoins qui restent d’actualité
Des retours ont pu être observé suite à la concentration du conflit dans l’est du pays, mais ils ne concernent que 10% des personnes accueillies sur le territoire français: sur les 7,1 millions de personnes qui ont décider de quitter l’Union Européenne, seules 10 000 personnes accueillies en France ont eu la possibilité de repartir.
Malgré les orientations qui ont été faites vers d’autres départements moins tendus, l’Ile-de-France fait donc toujours partie des quatre régions françaises qui accueillent la majorité des arrivées, conjointement avec les Alpes-Maritimes, le Grand Est, et l’Auvergne-Rhône-Alpes.
Mobiliser des logements du parc privé
Pour répondre à ce besoin, le mouvement SOLIHA œuvre depuis le début du conflit en tant qu’opérateur chargé de la captation de logements pour le dispositif IML Ukraine.
Après avoir été logé.es pendant près d’un an au sein de centres d’hébergement d’urgence ou chez des particuliers, le dispositif a pour objectif d’orienter ces personnes vers des logements loués par des associations, dans lesquels elles pourront pérenniser leur séjour et être accompagnées dans leur projet de scolarisation, d’apprentissage du français, de recherche d’emploi et d’un logement pérenne.
La mobilisation ne faiblit pas et nous restons intéressé.es par toute proposition de logement qui permettrait de loger une famille dans de bonnes conditions. Pour plus d’information sur ce dispositif, vous pouvez consulter la page dédiée à ce sujet.